Ce qui était possible avant …. (Communiqué de Presse)
Ci-dessous, le Communiqué de Presse de la CNR suite à la façon dont les intémpéries on tété traitées, notamment par la SNCF !
Alors que l’on constate, une fois de plus la responsabilité prépondérante des poids-lourds dans la pagaille engendrée par la neige sur nos routes et autoroutes, les transports ferroviaires qui auraient pallié les déficiences, ont été incapables d’assumer la gestion des parcours. Pour ce faire, dans nombre de cas, la SNCF a préféré purement et simplement supprimer l’ensemble des circulations laissant les usagers à leur triste sort sur les quais !
Sur la route alors que les prévisions météorologique avaient prévus cette épisode neigeux, les représentants de l’État que sont les Préfets, n’avaient, eux, rien anticipé. Les camions (aujourd’hui avec remorques) sont restés coincés aux ronds-points, dans les côtes, etc.
Dans le Nord, le Préfet prenait la décision au matin d’interdire la circulation des camions (mieux vaut trop tard que jamais) mais levait très vite cette décision, permettant ainsi aux poids lourds de reprendre la route pour de nouveau l’obstruer ! Ce matin encore 3 files de camions en attente sur l’A1 bloquent la circulation. Nul doute que le très puissant lobby routier est intervenu auprès des décideurs pour faire imposer cette décision !
POURQUOI ce qui était possible avant ne l’est plus aujourd’hui ?
Alors que dans ces périodes difficiles de transport la SNCF devrait faire la différence avec la route, nous ne pouvons que constater les dégâts que les restructurations multiples de ce service public ont entraînés.
Une gare comme Lille, une des plus importantes en France, en nombre de voyageurs transportés se retrouve purement et simplement fermée, sans un train en circulation.
Le manque d’investissement sur l’infrastructure, la suppression drastique de personnel éloignant de plus en plus les équipes d’astreintes, le cloisonnement des activités et des services empêchant la mutualisation des moyens en sont incontestablement la cause. Voilà ce que provoque la recherche de la seule rentabilité financière !
Alors qu’il y a encore quelques années, la SNCF était fière de pouvoir faire rouler ses trains pour acheminer les salariés au travail, même en période d’enneigement, aujourd’hui la solution de facilité est appliquée : on arrête les circulations !
On n’assure même plus un service minimum, les usagers partis le matin doivent se débrouiller pour rentrer.
Même en période de grève, avec des effectifs restreints, la direction SNCF et surtout les cheminots font mieux !
Concernant l’information, la SNCF reste fidèle à elle-même et à sa réputation : c’est « Service minimum », même sur les sites Internet !
Comme nous l’avons fait savoir à plusieurs reprises au Ministère des Transports et dans une période où le gouvernement planche sur une réforme du système ferroviaire, il serait bien inspiré, au regard de cette situation inacceptable, d’imposer à la SNCF et à M. Pepy qu’il vient de réinvestir dans ses fonctions, une nouvelle lettre de mission dans laquelle le Service Public retrouverait ses valeurs qualitatives de Service aux Usagers.