Appel des amis du rail azuréen à se mobiliser vendredi 8 décembre 2017 pour le train de nuit Paris-Nice
Mesdames Messieurs les Elus, Mesdames, Messieurs,
Nous sommes à quelques jours de la dernière circulation du « train bleu » selon la SNCF, le dernier train de nuit au départ de Nice. Nos actions se sont multipliées depuis octobre avec un accueil très chaleureux de la part des usagers. Ils se sont prêtés à nos échanges et ont participé massivement à la pétition nationale enrichie de + 3000 signatures en novembre. Les élus ont été informés de nos démarches : E-Mail et courrier individuel. Aujourd’hui un constat, la capitale Nice et les villes de la Côte d’Azur situées à l’extrémité de l’hexagone sont de plus en plus enclavées. La perte des intercités directs et de nuit, et, la mise sous silence par l’État de la construction de la Ligne Nouvelle en sont des preuves tangibles.
Plus de trains directs pour Toulouse, Bordeaux, Nantes, Genève, Strasbourg, les trains de nuit et Intercités ont disparu, envolés dans les méandres d’une rentabilité à court terme, décisions de l’État et de la SNCF. Cette situation multiplie les difficultés de transport des usagers et touristes souvent âgés qui sont confrontés aux correspondances en changeant de gare se coltinant bagages et sacs ou désertant le rail.
Tous les politiques défendent aujourd’hui dans leurs discours, l’écologie source de vie. Oui, abandonner le rail c’est augmenter la circulation automobile, la pollution atmosphérique, les gaz à effet de serre, les poussières fines avec les incidences sur la santé des humains, la faune et la flore. Sans omettre les accidents de la route qui tuent et handicapent à vie des milliers de personnes chaque année et dont le coût social est impressionnant. A noter que ce coût n’est jamais pris en compte lorsque comptablement on compare la route au rail alors qu’on oblige les entreprises privées à établir un bilan social chaque année.
Les Villes de Menton, Nice, Antibes Cannes St Raphaël et Toulon villes touristiques par excellence sont impactées par la suppression du « Train bleu » qui est un apport de touristes non négligeable. Ces touristes sont susceptibles de se détourner de ces destinations en fonction de leur difficulté d’accès par le rail. De plus le « Train bleu » est régulièrement emprunté par des actifs qui travaillent à Paris ou sur la Côte d’Azur qui, voyageant de nuit arrivent à destination tôt le matin au cœur des centres villes.
La capitale régionale PACA, Marseille, a bénéficié de l’effet TGV et d’une meilleure desserte par les trains intercités. Nous pensons qu’une nouvelle réflexion entre les élus régionaux, considération faite de l’impact économique sur la Côte d’Azur, sera déterminante avec l’État pour le maintien du « Train bleu. » Nous avons accordé notre confiance à la majorité régionale, nous attendons aussi qu’elle nous entende et agisse.
Bien cordialement
Nouvelle action le vendredi 8 décembre 2017
Résistance à l'Intercité de Nuit :
Un outil essentiel pour désenclaver le Sud-
Nallino Germain
Président
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