Fret ferroviaire : les craintes de l’Allemagne face aux diktats libéraux de la Commission Européenne

L’article ci-dessous paru dans le quotidien économique allemand Handelsblatt illustre que le dogmatisme libéral de la Commission Européenne contre le rail public, qui vient de susciter, avec la complicité active du gouvernement français, le démantèlement de Fret SNCF, pourrait bien concerner également l’Allemagne.

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On trouvera ci-dessous la traduction française de cet article par le Collectif sud-normand de la CNR, que nous remercions.

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Comments

  1. “Ce n’est pas “le” trafic de wagons isolés qui est déficitaire, mais la manière dont il est organisé à la DB.”
    Je partage entièrement cette affirmation car le constat est le même en France :
    – Des navettes pourraient être mises en service entre les bassins ouest du GPMM et le triage de Miramas. Certaines pourraient voir leur longueur portée à 1 500 m. Il n’y a aucune contradiction technique. Le débit du raccordement Graveleau a été porté à 60 circulations/jour avec mise en service du BAPR alors que j’étais limité à 17 circulations/jour.
    – Des trains pourraient capter le trafic entre la péninsule ibérique et les pays de l’Europe centrale (la pieuvre rouge de Guy Baudelle) et le triage de Miramas. Certains pourraient atteindre les 1 500 m.
    – Saint Martin de Crau et la zone des Bréguières dans le var pourraient être desservis par fer.
    – le CTT de Pas des Lanciers, au cœur de ZI et à proximité de zones de chalandises importantes (Plan de Campagne, Aix-en-Provence, Marseille nord, …), pourrait être réhabilité en « cross-docking » mixte.
    – Il en est certainement ainsi dans toutes les régions de France.
    – …

    Pourquoi Fret SNCF ne s’intéresse-t-il pas à ces services ?
    L’ADEME m’a refusé les études sur SMC, les Bréguières et CTT de PdL. Pourquoi ? Sur les conseils de … ! Pourtant ce sont des millions de km de PL qui auraient pu être supprimés.
    Les 3 000 wagons par 24 heures qui étaient traités de mon temps au triage de Miramas, c’étaient un peu plus de 60 trains triés automatiquement. Aux conditions du DRR 2023 c’est 60×30=1 800 € par jour auxquels il faut ajouter les recettes sillons.
    Pourquoi Fret SNCF prive-t-il Réseau de ces recettes l’empêchant d’assurer la maintenance des installations ?
    Pourquoi Fret SNCF n’assure-t-il pas ces trafics préférant proposer l’arasement des bosses (Ateliers Régionaux de la Logistique en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur – septembre 2017) ?
    Le SNCS, interpelé en 2018, refuse la politique de volume lui préférant la suppression de postes.
    Voila pourquoi il faut mettre en place un organisateur de fret ferroviaire, le retour à la ligne fonctionnelle qu’aucune EF ne peut assurer. Il faut créer une AOT de Fret Ferroviaire à côté de l’AOT TER pour régler en conception les conflits de circulation. Il faut mettre le politique en face de la réalité, en face de ses responsabilités. L’UE ne trouvera rien à redire.
    Et c’est la condition sine qua non pour sauver le chemin de fer, les chemins de fer européens.
    Mais jouer avec l’argent du contribuable, c’est plus « politiquement correct ».
    Un grand-père qui ne supporte plus le monde qu’il va léguer à ses petits-fils.

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