C’est inouï ce que la direction de la SNCF dépense comme énergie pour autre chose que promouvoir le rail
La direction de la SNCF nous avait déjà habitués à l'accompagnement des politiques anti-ferroviaires, à organiser la concurrence de ses propres trains (avec ses autocars longue distance, en se lançant dans le covoiturage ou en promouvant des trajets aériens pour des dessertes pourtant possibles par le rail, sans parler de la concurrence interne au rail avec les trains à bas coût faisant de l'ombre aux trains SNCF classiques…). On se souvient du changement de logo que la société nationale s'était payé voici quelques années. Voici qu'elle prévoit maintenant la disparition progressive de l'appellation TGV, sans doute trop connue des Français, et présentant le grand tort de décrire factuellement et simplement ce dont il s'agit, au profit de la "marque" InOUI : il fallait oser, à l'heure où les menaces de fermetures de lignes ferroviaires se multiplient, tout comme les suppressions de postes de cheminots, les suppressions de train, la dégradation du service sur de nombreuses lignes… On voit où la direction de la SNCF juge utile de dépenser de l'argent et de l'énergie.
Ce qui serait inouï, c'est que la direction de la SNCF en revienne à se préoccuper du développement du train, qu'elle fasse cause commune avec les usagers et ses agents de base, avec la Convergence Nationale Rail, pour promouvoir le service public ferroviaire !
Nous vous proposons ci-dessous une présentation de ce projet InOUI par le site MobiliCités et une analyse de la fédération CGT des cheminots.
La SNCF repart à la conquête des voyageurs avec inOUI
Pour sauver le modèle du TGV, la SNCF va polariser son offre grande vitesse autour de deux produits – le low-cost avec OUIGO et le ‘haut de gamme’ avec le TGV classique, rebaptisé ‘inOUI’, qui va…