NON à l’augmentation des tarifs de la SNCF
Suite à la décision inique et scandaleuse de la SNCF d’augmenter considérablement ses tarifs au 31 décembre, Convergence Nationale Rail vient d’alerter le Ministère et de publier le Communiqué de Presse suivant
COMMUNIQUÉ
Paris le 27 décembre 2014
La SNCF décide d’augmenter ses tarifs au 31 décembre de 2,6 %… alors même que le montant du SMIC ne sera relevé, lui, que de 0,8 % !
Cette politique inflationniste de la SNCF se fait aux dépens des usagers et ne correspond nullement à « une amélioration de la qualité de service » comme elle le prétend. En effet, les disfonctionnements du trafic sont de plus en plus nombreux (retards, suppressions de trains à la dernière minute…) et la SNCF continue dans le même temps qu’elle augmente ses tarifs à supprimer nombre de liaisons ferroviaires sur le territoire national, qu’elle remplace – ou non – par les cars « low-cost » chers au ministre de l’économie.
Toujours dans le même temps, elle réduit considérablement ses services aux usagers en supprimant un nombre considérable de points de vente (boutiques et guichets dans les gares), en mettant en place des trains sans accompagnement de contrôleurs.
Elle prétend aussi améliorer le trafic ferroviaire de marchandises en diminuant de moitié le nombre des agents affectés à ce trafic qui ne cesse de décroître depuis l’ouverture à la concurrence en 2006.
De fait, la SNCF applique, avant la lettre, la loi destructrice du Service Public Ferroviaire votée le 4 août dernier et contre laquelle la CNR s’était élevée : faute des financements nécessaires à une mise en œuvre d’un véritable Service Public ferroviaire (cf. l’abandon de l’Écotaxe !) on rogne sur tout (suppression de lignes et des services, taxation abusive des usagers, suppression massive d’emplois de cheminots) pour simplement payer les intérêts de la dette !
Une question ? qu’a donc fait la SNCF des centaines de millions d’euros du CICE ?
Convergence Nationale Rail s’élève contre cette augmentation des tarifs totalement injustifiée qui doit absolument être abandonnée. C’est le rôle du gouvernement d’intervenir dans ce sens.
Le bureau de la CNR