Communiqué du collectif pour la sauvegarde de l’étoile ferroviaire de Veynes

Assemblée générale de la ligne Grenoble-Veynes-Gap

samedi 13 janvier 2018 à 9h à Monestier-de-Clermont*

 

Communiqué

 

C’est en 2018 que les financements de la ligne Grenoble-Gap doivent commencer à être débloqués pour réparer l’urgent avant qu’il ne soit trop tard. Et c’est à nous, voyageurs, voyageuses, cheminotes, cheminots, élus de tous mandats et de toutes collectivités, associations, amis des trains et simples habitants des villes et des vallées alpines qui en avons marre de respirer de la particule fine à pleins poumons, de faire en sorte de les obtenir ! Alors, on la ferme ?

 

« Si je disposais de 6 heures pour abattre un arbre, je consacrerais les 4 premières à aiguiser ma hache » disait paraît-il Lincoln. Nous aiguiser, c’est à dire nous organiser, voilà le programme de cette matinée, pour jeter les grandes lignes de la mobilisation à construire en 2018. Dans un premier temps, nous ferons un point d’information sur l’état de la ligne et l’évolution de la desserte. Nous invitons les cheminots à y participer nombreux pour communiquer les informations et décryptages en leur possession. Puis nous adopterons solennellement une déclaration de l’assemblée générale pour que vive la ligne. Enfin, chaque groupe, chaque gare, chaque personne ayant commencé à organiser des actions pour le 26 janvier ou pour la suite sera invité à la présenter pour un temps d’échange et d’émulation collective. Nous terminerons autour d’un repas partagé en petits groupes pour préparer concrètement les actions à venir dans la joie et la bonne humeur.

 

9h00 – accueil

9h30 – point sur l’état de la ligne et l’évolution de la desserte. Perspectives.

10h30 – vote d’une motion pour que vive la ligne Grenoble-Gap

11h00 – présentation et échanges sur les idées d’actions

12h30 – repas tiré des sacs et groupes d’organisation des actions

 

Le car, non merci

 

L’enjeu est clair : si le train devait s’arrêter, il serait bien sûr « remplacé » par des cars où il est impossible de monter avec son vélo ou quand on est en fauteuil roulant, de lire et travailler dans de bonnes conditions, de manger, ou encore d’attendre dans la gare avec si besoin, des informations communiquées par des vraies personnes. En outre, le car ne pourra absorber les pointes de circulations (nombreuses sur notre ligne chaque week-end ou les vacances) où 2 voire 3 trains couplés sont nécessaires. Plusieurs études récentes l’ont confirmé : quand un train est remplacé par un car, au moins le tiers des voyageurs se reportent sur leur voiture individuelle. Pour notre ligne (1000 voyageurs par jour), ça serait donc au bas mot 300 voitures quotidiennes de plus sur les routes.

 

La mobilisation va bon train

 

Mais la bonne nouvelle, c’est que nous avons toutes les chances d’obtenir gain de cause :

 

– les 1000 voyageurs quotidiens continuent de prendre le train malgré la dégradation du service, ce qui permet d’imaginer la hausse de fréquentation possible s’il s’améliorait ;

 

– la mobilisation citoyenne persiste et s’amplifie (pas moins de 5 mobilisations en un an, toutes couronnées de succès) ;

 

– les élus et les collectivités locales montent au créneau de plus en plus nombreuses (pas moins d’une trentaine de motions et délibérations de soutien recensées à ce jour, des petites communes traversées au Parc naturel régional du Vercors en passant par la grande majorité des communautés de communes et d’agglo concernées, plus la mobilisation des parlementaires des territoires, de droite à gauche en passant par ceux de la majorité) ;

 

– Et surtout, nous avons raison ! Le sauvetage d’une voie ferrée de qualité dans un territoire de montagne où les routes ne sont pas fiables l’hiver est une évidence. Nous espérons que les conférences climat et autres « summit planet » qui se succèdent ces temps-ci ne sont pas que des sinistres comédies. Et à toutes les autorités qui nous opposent le coût de l’infrastructure, nous répondons qu’à l’âge de la particule fine, il s’agit en réalité d’un choix politique.

 

 

* En présence notamment de Guillaume Gontard et Frédérique Puissat, sénateurs de l’Isère.

Au nouveau gymnase, rue du Serpaton. Accès et retour possibles en train (depuis Grenoble et Gap).

 

 

Contacts presse :

Lionel Perrin (07 81 87 81 14)

Franck Boyer (07 89 36 13 05)

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